[Littérature] La Bibliothèque, tome 1: Grandir

Auteur/rice : Pauline Deysson
Genre : Aventure/ Science-fiction/ Conte philosophique
Edition : Auto-édition
Parution : Juillet 2016
Nombre de pages : 503 pages

Résumé :

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Imaginez un monde où ni la pauvreté, ni la guerre, ni les livres n’existeraient plus. Le technomonde.
Imaginez un lieu hors du temps, qui abriterait tous les rêves de l’humanité. La Bibliothèque.
Imaginez que ces deux univers se rencontrent.
À 10 ans, Émilie est choisie pour devenir la nouvelle Bibliothécaire.
Elle a le pouvoir d’entrer dans les rêves, et de les vivre comme s’ils étaient réels.
Son premier livre la conduira sur une voie semée d’embûches, de magie et de doutes.
L’accompagnerez-vous ?

Mêlant conte philosophique, aventure et magie, La Bibliothèque doit comporter cinq tomes. Grandir est le premier ; les autres seront Vivre, Aimer, Mourir et Rêver.

 

En quelques mots :

Ce que j’ai aimé : la magnifique couverture, l’univers imaginé par l’auteur, la réflexion amenée sur divers sujets, le vocabulaire réfléchi et complet de l’auteure, l’originalité de l’histoire

Ce que je n’ai pas aimé : la complexité de l’univers, la présence trop nombreuse d’éléments qui s’entremêlent

 

 

Mon avis :

Avant tout je tiens à remercier de tout cœur Pauline Deysson pour l’envoi de son livre et la confiance accordée. Un grand merci aussi pour sa patience car la lecture de son histoire m’a demandé un certain temps, l’ayant posée, puis repris à plusieurs reprises.

En effet, ce fut pour moi une lecture fort laborieuse et c’est pourquoi, après avoir discuté de mes ressentis avec l’autrice, j’ai pris la décision de l’abandonner. C’est une chose qui m’arrive rarement mais j’ai malheureusement peiné à me plonger dans l’univers de Pauline Deysson après avoir lu presque la moitié du récit.

Ce qui a principalement entravé ma compréhension de l’histoire est la présence trop prononcée de différents genres. Tout commence avec la jeune Emilie, qui va se voir attribuer son Revery, une sorte de robot-ordinateur qui va dès lors régir sa vie. Dans ce monde futuriste, les machines et technologies ont remplacé les livres, les habitants étant devenus totalement dépendants des Revery. En parallèle, Emilie fait la connaissance d’une bibliothécaire qui lui fait visiter une bibliothèque des plus particulières: la bibliothèque des rêves. J’ai été très vite perdue dans tout cela mais persuadée qu’avancer dans l’histoire me permettrait d’en savoir plus et m’aiderai à comprendre les tenants et les aboutissants de ce monde pensé de toutes pièces, j’ai poursuivi ma lecture… En vain.

J’ai pourtant été fascinée par l’imagination dont a fait preuve l’autrice et l’originalité de son récit. On ressent un profond travail de réflexion sur l’importance des livres, la croissance des nouvelles technologies qui défavorisent l’usage des objets de papier, source de savoir mais aussi sur le contrôle exercé par les dirigeants politiques de notre pays, les conditions d’accès au bonheur et un tas d’autres sujets intéressants.

De même, l’autrice, de sa plume réfléchie et philosophique nous plonge dans un univers futuriste entremêlé à des créatures fantastiques, ce qui est fort original et unique. Bien que je ne sois pas allée jusqu’au bout de cette histoire, certainement parce qu’elle me demandait trop de réflexion (oui, oui, mes méninges ont été fainéants mais j’assume lol), je tiens à souligner que ce n’est que mon avis propre et suis certaine que ce récit présente un style d’écriture profond, onirique et plein de talent. Le début est complexe, on se demande où l’autrice veut nous amener, mais selon les dires de l’autrice, c’est voulu et nécessaire à la compréhension de l’histoire. Je pense en effet qu’il est fort difficile d’installer le décors de ce monde imaginé de A à Z en quelques pages… Surtout que Pauline a pensé à tout, jusqu’aux termes des bâtiments, des machines, des cités et autres lieux qui composent son monde.

En résumé, vous l’aurez compris, ce livre fut une déception pour moi mais j’accorde une importance particulière au fait d’admettre que c’est une plume de qualité, un univers atypique et une histoire originale qui mérite d’être lue par des lecteurs friands de ce genre et n’ayant pas peur de faire fonctionner leur matière grise. Je pense qu’on peut apprendre beaucoup sur notre condition de vie, réfléchir sur notre avenir, l’importance des livres et de l’humain amenés à être remplacés par le numérique et la robotisation de la société pour ainsi ressortir enrichi de cette lecture.

 

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